Georges Méliès : un pionnier du cinéma à Mers-les-Bains

Georges Méliès [1863-1938], illusionniste, acteur et réalisateur, est considéré comme un pionnier du cinéma de fiction et est notamment précurseur dans les effets spéciaux. 

"Le Voyage dans la Lune" (1902)

Ces dernières semaines, ARTE a consacré un cycle à Georges Méliès, avec un documentaire, "Le Mystère Méliès", et quelques-uns de ses films restaurés par Lobster Films.

Nous avions présenté, lors de l'Assemblée Générale de 2017, plusieurs photos qui nous avaient été transmises par Pascal Duclaud-Lacoste, arrière-petit-fils de Georges Méliès.

Première photo de la famille Méliès à Mers-les-Bains :

Georges Méliès et sa femme Eugénie, sont sur le balcon du premier étage des immeubles Verlyck (immeubles détruits dans les années 1960). Au rez-de-chaussée, leur fille Georgette (à gauche en jupe courte) et leur fils, André (à droite).

Détail de la photo :

La carte postale ci-dessous de l'un des lauréats du concours de Travaux de sable avait également été présentée : on y voit, en arrière-plan, l'immeuble où la famille Méliès louait. Au premier plan, le château de sable est intitulé "SIX SAVATES" ; on y devine, à droite, un personnage en haut de forme avec une canne ; et à gauche, une danseuse.

En bas de la carte postale, on peut lire "Sisowath par G. Méliès" écrit à la main.

Le clin d'œil au voyage du roi du Cambodge est extraordinaire !

Le voyage du roi Sisowath du Cambodge a fait la une du Petit Journal le dimanche 1er juillet 1906 ; on peut donc déduire que le séjour de la famille Méliès à Mers a eu lieu la même année, en 1906.

Le film de Méliès "un locataire Diabolique", restauré par Lobster Films, date de 1909 et est disponible sur le site d'Arte. On peut apercevoir, par la fenêtre de l'appartement, une falaise qui ressemble énormément à la falaise de Mers.

Méliès, qui peignait les décors de ses films, aurait-il fait des esquisses de la falaise lors de son séjour à Mers-les-Bains ? C'est tout-à-fait possible... Le débat est ouvert !

Un grand merci à Maïté Penna, de l'association APRIM, pour sa recherche documentée et pour le partage de ses découvertes.